Il fallait le trouver ce petit village au coeur du Périgord, au nom improbable, NOJALS et CLOTTE, et dont on se demande comment peuvent bien s’appeler les habitants ????

Un gîte grande capacité , constitué d’ une longère entourée d’un terrain herbeux légèrement boueux à notre arrivée, et d’une piscine qui ne sera pas utilisée, allez donc savoir pourquoi?

Un hébergement bien adapté au groupe d’une trentaine de personnes, adultes et enfants, qui débarque après un trajet culturel sur les routes historiques et préhistoriques de la Dordogne.

Il n’est pas sûr que tout le monde ait appris du voyage. Pour ma part, dans ma voiture, ce fut le cas pour les trois petits curieux et bavards transportés. Mais il est vrai qu’ils ne possèdent pas encore de p……e ( mot en huit lettres destiné à muscler les pouces).

Rachel, notre hôtesse du jour, nous accueille et nous fait visiter les lieux. Pratique et fonctionnel mais le plain-pied, très agréable, va vite s’avérer salissant. Pas d’ inquiétude, Cendrillon (alias Patrick) fera son travail à la fin du séjour.

Il ne faut pas perdre de temps, le soleil brille, la douceur printanière et le vélo, rayonnant de bonheur, piaffe d’impatience. Repas et mise en tenue cycliste vont s’opérer en un temps record.

Et c’est là qu’on découvre les joies du sac à dos ou de sport. En général, ce que l’on cherche en priorité se trouve au fond et pour l’atteindre on sort tout avant. Et comme bien sûr, on n’a pas le temps ou l’envie de le remettre de suite, c’est à un véritable tsunami de vêtements qu’on est confronté quand on fait le tour des chambres. Mais, par miracle, tout le monde se retrouve à l’heure. Pour le reste, on verra plus tard.

Départ commun pour immortaliser l’instant, photos et vidéos alimentant les réseaux sociaux. Quelques kilomètres ensemble sur la petite route en direction de Sainte-Sabine avant de se quitter pour un travail spécifique.

Programme sérieux, quasi professionnel, pour les plus grands cadets et juniors encadrés par Vincent, Alex, Franck, Pascal et Marion.

Tout aussi sérieux pour les plus jeunes mais à visée plus touristique sous la conduite de Jérôme, Laurent, Dany et Jean-Michel.

Une très belle après-midi de vélo, sur de belles routes à découvrir, où les groupes sont constitués pour que chacun puisse en profiter au maximum et surtout à son niveau.

Pendant que les grands s’épuisent et s’échinent à accomplir leur travail de forçat (mais ils ont payé pour ça), les jeunes filent bon train , traversant de magnifiques bastides aux chaudes couleurs du sud, Villeréal, Castillonnès, Yssigeac, Beaumont,…). Le profil est moins accentué que sur nos habituelles routes d’entraînement mais n’en reste pas moins très exigeant, le vent corsant l’affaire. Et au bout de 60 km, les jambes se font parfois lourdes et jouent de mauvais tours. Mais toujours dans la joie et le bonheur de l’avoir fait.

Goûter, douche, récupération, temps libre (une séance devoirs était prévue mais non réalisée par manque de temps) et voilà qu’il est déjà l’ heure de passer à table. Car, pendant qu’on s’amusait sur nos chevaux de feu, un homme, Philippe, s’escrimait dans sa cuisine pour nous concocter un excellent dîner qui lui valut un tonnerre d’applaudissements bien mérité.

La nuit fut calme, très calme, du moins dans ma chambrée, où rien ne perturba le sommeil profond de mes petits voisins, sauf peut-être le portable d’un sinistre individu pourtant connu pour son côté moraliste et redresseur de torts en la matière. Mais ce ne sont sans doute qu’affabulations ……

Dimanche matin, solide brunch quand les sportifs se lèvent. Philippe a encore oeuvré dans l’ombre et le silence. Soupe à la grimace pour certains devant les oeufs, le jambon, le riz, les fruits à 9h du mat… Pas l’habitude et pourtant il faut reprendre des forces pour attaquer cette seconde journée. Le temps est un peu plus frais mais toujours avec nous. Quelle chance!

On pousse à la roue pour que tous rechargent amplement les batteries et on y arrive.

10h30. Nous voilà à nouveau en place pour ce dernier tour de piste. Les grands repartent pour galérer comme il se doit, dans la bonne humeur et parfaire leurs joyeuse agapes. Les jeunes partent à l’Est, vers Monpazier et Belvès, à la recherche de leurs lointains ancêtres préhistoriques. Je vous rassure, nous n’en avons pas trouvé. La région est un peu plus vallonnée, les jambes moins fluides, mais le plaisir est toujours présent. Parcours différencié selon les forces et les âges mais retrouvailles pour une longue partie commune le long de la vallée de la Couze. A Beaumont, on se sépare pour allonger avec les plus grands, les plus jeunes rentrant au bercail avec 50 km au compteur. 

Vers 14h, tout le monde est rentré sans aucun problème ni ennui. On finit les restes du repas du matin avant d’aller à la d…….. Et c’est à ce moment qu’intervient Cendrillon qui va nous interdir d’aller nous laver sous prétexte que tout est propre et qu’on ne va pas tout resalir maintenant! Après réflexion, on a jugé qu’il n’avait sans doute pas tort……et qu’on pouvait rester sales quelques heures de plus.

Voyage retour dans le silence, parait-il, fatigue ou encore ce fichu objet. Tout ce que je peux dire, ça ne se passa pas ainsi dans ma voiture. Increvables!

Pour conclure enfin, un bilan extrêmement positif sur le plan sportif pour tous les groupes, chacun ayant travaillé en fonction des objectifs de la future saison, et humain avec enfin l’occasion pour tous de se côtoyer, de se connaitre, de cultiver petit à petit cet esprit de club.

De l’avis de tous, à renouveler, sans doute dans le même lieu, mais plus longtemps encore. Ce sont les parents qui vont être contents!!!!